Nom :: Heavenleave
Prénom :: Eleth
Surnom :: El'
Age :: 19 ans à tout casser, mais elle est du genre menteuse et préfère dire 17 ans. Pratique car elle parait plus jeune que son âge... heureusement, car redoubler deux fois ....
Pouvoirs :: Aucun, elle est encore une fille comme les autres !
Descriptions ::
- Physique : Eleth mesure un mètre soixante-dix environ et pèse un peu plus d'une soixantaine de kilos. Blonde avec des yeux bleus, elle aurait pu paraitre bien plus belle que la plupart des filles mais avec ses cheveux courts, elle passe pour un garçon manqué. En la voyant il est difficile de s’imaginer qu’elle peut vous frapper sans retenue et vous faire mal en plus de ça ! C’est un poids plume loin d’être inoffensif. El' a l'habitude de porter des vêtements qui ne mettent pas particulièrement sa féminité en avant, mais elle ne la cache pas pour autant. Elle porte souvent des hauts à manches longues noirs ou violets avec un col en V et des fermetures-éclair permettant d'en faire des t-shirts quand il fait chaud (ça réduit le nombre de vêtements à acheter). Ce qu'elle porte à chaque fois en sortant est sa longue veste abimée en jean avec des renforts de cuir aux coudes et aux épaules. Pour le bas, elle à toute une panoplie de pantalons militaires dans les tons terre et sibérien qu'elle rentre toujours dans ses bottes Newrocks.
- Mentale : Forte tête, sarcastique, hypocrite et menteuse. Il est bien dur de faire des éloges de cette fille qu'on aurait plus envie de frapper que de serrer dans ses bras. Mais il ne faut pas oublier qu'elle peut être gentille ... quand elle le veut bien. Si vous rencontrez El' pour la première fois, vous pouvez être sur de ne pas vous faire une bonne opinion d'elle. Elle vous ignorera certainement ou vous lancera le genre de regard noir qui vous coupe toute envie de la saluer de quelque façon que ce soit. Ce qu'elle veut, c'est profiter de la vie quel qu'en soit le prix. Après tout, la vie est courte et ne vous fera pas de cadeaux alors dès que l'occasion se présente, il faut la saisir et s'amuser ! Que les autres vous suivent ou non. Elle peut bien vivre seule, les autres sont pire qu'elle de toute manière.
Eleth n'a pas toujours été une fille arrogante et égoïste, bien qu'elle ne se soit jamais laissé marcher sur les pieds, il n'y avait pas forcément de mauvais fonds à ses actions. En vérité, ce qu'elle faisait aux autres était par vengeance uniquement. Mais un jour, une vengeance qui alla trop loin finit par la rendre complètement pourrie et cela plus qu'en apparence. Elle ne veut se lier d’amitié avec personne, ayant trop peur de ne pas reconnaitre ceux qui resteraient avec elle si elle à des ennuis. Elle ne compte que sur elle.
Histoire ::
Eleth est la plus jeune d’une famille anglaise, elle a une grande sœur de dix années de plus qui est maintenant indépendante depuis longtemps et un grand frère avec trois ans de plus assez pantouflard et toujours chez les parents.
Les premières années de sa vie ont été animées par quelques déménagements dans plusieurs pays pour s'arrêter enfin au Japon qui s'annonçait être enfin l'endroit propice où vivre avec sa belle famille unie. Mais les parents décident de continuer leur voyage de pays en pays en laissant leurs enfants faire gentiment leur scolarité en leur absence. El' est donc constamment entourée de son grand frère et sa grande sœur, bienheureuse et insouciante.
Ses premières années de cours sont tranquilles, elle n'est pas une très bonne élève mais se débrouille suffisamment pour rester dans la moyenne. Ensuite, un évènement sans grande importance pour elle la fit devenir, dans sa nouvelle école, l'une des personnes les plus populaires !
Au début ce fut difficile, elle était étrangère et il est bien connu qu'au Japon c'est peu apprécié, mais après quelques bagarres avec filles et garçons et s'être affirmée en tant qu'élève à par entière en hurlant dans la salle de classe, les brimades à son égard diminuèrent et se tournèrent vers d'autres. Certain commencèrent même à l'apprécier. Tout alla en s'arrangeant : comme par magie, des filles qui la fuyaient comme la peste lui disaient s'être trompées sur son compte et demandaient à devenir amies avec elle. Eleth fut la plus heureuse du monde, elle connaissait d'un coup plein de monde qui la soutenait quoi qu'elle fasse, elle plaisantait et profitait de sa nouvelle position. On lui faisait même ses devoirs si elle n'avait pas envie de les faire ! Tout cela du lui monter à la tête, mais elle restait dans le fond la même, agréable avec ceux qui étaient près d'elle et forte tête contre ceux qui continuaient de parler dans son dos. Être populaire avait du bon, vraiment, elle eu même quelques garçons qui étaient venu lui demander de sortir avec elle. (Elle refusa à chaque fois.)
En plus, si qui que ce soit l'ennuyait, sans rien demander et avant même d'avoir le temps de répondre elle même, les autres s'en chargeaient. Parfois, ça l'ennuyait, car elle n'aimait pas faire celle qui se cache et laisse tous les autres faire le sale boulot, mais c'était un peu hors de son contrôle. Et puis dès qu'elle intervenait pour dire que ce n'était pas la peine, ceux qui l’aidaient la regardaient comme si elle venait de dire la pire chose du monde ou celui qui se recevait la colère de tous la traitait d'hypocrite. Alors autant laisser faire, elle n'y pouvait rien.
Un jour comme les autres entre deux cours, une fille vint lui demander de la rejoindre à la pause déjeuner dans le parc, apparemment elle voulait lui dire quelque chose d’important. Eleth accepta, elle n’avait pas de raison de refuser et ça ne ressemblait pas à un rendez-vous pour un défit ou quelque chose qui lui attirerait des problèmes. Cela lui trotta dans la tête une bonne partie de la matinée, intriguée et très curieuse de savoir de quoi elle voulait parler. C’était une fille de sa classe, une étrangère aussi mais de Chine, qui était au moins aussi bagarreuse qu’elle, si ce n’est plus, et ne parlait pas à grand monde en général.
Prétextant devoir aller chercher quelque chose qu’elle avait oublié, l’adolescente laissa ses amies pour aller au parc. A l’heure H, Eleth arriva souriante et plus qu’impatiente d’enfin savoir de quoi Yun voulait lui parler. Elle du attendre un petit moment avant d’avoir enfin une réaction de la part de la chinoise…. Et quelle réaction ! El’ en resta bouche bée, enfin elle aurait du en rester bouche bée mais c’était impossible. Yun était en train de l’embrasser, on pourrait dire que ce n’était qu’un baiser … mais ce n’était pas rien un baiser bon sang ! Les yeux écarquillés de surprise Eleth la repoussa violemment pour avoir la distance parfaite pour lui coller une baffe mémorable. Elle la toisa d’un regard haineux avant de partir folle de rage. Son premier baiser… ce n’était certainement pas avec une fille comme elle qu’elle aurait du l’avoir, pas avec une fille !
Elle retourna en classe pour manger avec ses amies qui la questionnaient sur son humeur massacrante. L’adolescente s’emporta d’autant plus que ça l’énervait, car elle ne voulait pas parler de ça ! Elle envoya balader tout le monde en leur hurlant dessus comme quoi elle ne voulait plus entendre qui que ce soit lui poser une seule question. Finalement, personne dans la classe n’eut un mot sur ce qui c’était vraiment passé, ils savaient juste que c’était à cause de l’autre étrangère de la classe. En fait, tout dérapa le soir lorsqu’accompagnée d’une de ses amies, Eleth se décida à parler.
« Alors dit, pourquoi Yun t’énerve ? On va lui faire payer, alors dit ! »
« Non c’est personnel ! C’est moi qui me venge seule ce coup là et t’as intérêt à dire ça à tout le monde ! Personne s’en mêle ! Sinon je les tue ! »
« T’es dingue ? Tout le monde veut t’aider, personne ne l’aime de toute façon. »
Eleth s’empourpra au simple mot « aime ». C’était à cause de ça qu’elle était aussi énervée, pourquoi l’autre l’aimait ?! Si c’était un garçon ça serait passé ! … Non elle l’aurait aussi frappé mais avec le poing ! Mais une fille, une fille ! Pourquoi elle avait fait ça ?!
« Bon sang, si cette folle ne m’avait pas embrassée ! C’est pas qu’une baffe que j’aurais du lui mettre ! »
« C’est vrai ? »
Prise au dépourvu, El’ se rendit compte qu’elle avait pensé à voix haute : elle dévisagea son amie quelques instants, la peur au ventre. Celle-ci en sembla folle de joie, criant presque qu’elle allait le dire à tout le monde, la blonde l’agrippa par le bras et la bâillonna pour qu’elle se taise, la suppliant de garder le secret, c’était beaucoup trop embarrassant pour que ça se sache. Son amie jura et le lendemain tout le monde était au courant… L’histoire avait tourné, le mal était fait et Eleth décida de jouer le jeu après avoir tout de même hurlé sur son amie qui avait montré sa loyauté et sa discrétion sans pareille.
« Faites ce que vous voulez d’elle, ça ne me regarde pas. »
Les premiers jours, elle était bien heureuse de voir Yun en baver et répondre aux méchancetés de tout le monde, et était d’autant plus satisfaite quand la chinoise venait directement la voir pour en découdre. D’inconnue, l’étrangère était devenue sa rivale, sa meilleure ennemie ! Au moins avec elle, les autres la laissaient se battre seule, elle avait de quoi se défouler et voir que l’autre répondait toujours était un plaisir de tous les jours. Mais quelque chose clochait, encore les avions en cours, les affaires dans la poubelle, ça passait. Ce n’était pas si méchant… mais les autres élèves semblaient trouver ça de plus en plus drôle. Eleth pensait que ça s’arrêterait et que les choses se calmeraient. Elle s’imaginait continuer à se battre avec Yun régulièrement mais que les autres arrêteraient, se lasseraient. Alors, elle voulu leur dire que c’était bon, qu'elle avait assez payé et qu’elle-même s’occuperait du reste... rien à faire. Au début elle encourageait les autres, maintenant ça l’ennuyait. Elle finit par passer derrière la plupart des élèves après les cours pour récupérer des affaires et les mettre dans le casier de Yun ou retirer les punaises de ses chaussures. Mais elle devait faire attention à ce que personne ne la voit, sinon elle aurait tout autant de problème que la chinoise. Mais la classe du s’en rendre compte, car ce fut encore pire par la suite. Le sac plein de boue, les vestiaires lui étant interdits, ceux qui la frappaient. Et pourtant Yun tenait tête, ça en devenait impressionnant. Eleth arrêta toute tentative d’arranger les choses vu qu’elle ne les faisait qu’empirer, elle finit par s’y habituer et suivre le mouvement. Elle continua d’attaquer la chinoise et ce pendant presque trois ans, en y prenant gout, après tout si elles continuaient à se battre sans qu’aucune ne lâche l’affaire, c’est que tout allait bien… n’est ce pas ?
Eleth se rendit compte qu’elle avait tord, car un jour Yun s’absenta sans plus de nouvelle et quand elle réapparu, elle avait perdu toute combattivité. La chinoise n’avait pas le temps de souffler que la classe en remettait une couche. La blonde était presque déçue de la voir revenir, car ça voulait dire assister sans rien dire aux débilités et atrocités que lui faisaient subir tout le monde. Elle décida un matin de prendre les devant et d’aller accoster l’autre étrangère en la bousculant à la table pour la faire réagir.
« Bah alors on boude aujourd’hui ? Tu fais une de ces têtes d’enterrement ! Aller bouge avant que je te fasse bouger ! »
Quelqu’un lui envoya une boule de papier et la réaction arriva enfin, mais pas celle qu’elle attendait. La fille éclata en sanglot en fuyant la classe aux milieux des élèves riants et se moquant sans retenue. Personne ne se soucia de rien, reportant simplement leur attention sur quelqu’un d’autre. En fin de journée Eleth prit les affaires de sa rivale avant de se faire interpeller par une amie.
« Tu viens ? Hey, qu’est ce que tu fais avec ses affaires ? »
« Pars devant, je récupère tout pour les jeter aux ordures en sortant. »
« Ah cool, si tu veux, bon weekend ! »
Avec les deux sacs de cours, Eleth rentra chez elle. Si elle avait laissé les affaires de Yun dans la classe, quelqu’un les aurait vraiment jetées et vu sa réaction… elle craquait enfin. Le lendemain matin, pleine de bonnes intentions, El’ fouilla dans les cahiers de sa meilleure ennemie pour trouver si son adresse était écrite quelque part, elle finit par la trouver et décida de lui rapporter en main propre son sac. Devant l’entrée, elle retira ses chaussures, elle ne savait pas s’il étaient du genre à s’en soucier dans cette maison mais tant pis.
« Alors c’est là ? … Bonjour… »
La personne qui lui ouvrit la porte devait être son père, et il était aussi accueillant qu’un ivrogne… ce qu’il semblait être. Il ne répondit même pas, la toisant de haut. C’était un homme maigre et grand tenant une bouteille à la main.
« E-est-ce que Yun est là ? »
« Bah ouais, j'lai pas vue sortir de sa chambre »
« … J-je pourrais la voir ? J’ai des affaires à elle. »
« Yun, bouge ton gros cul et ramène toi, y'a quelqu'un qui veut t'voir »
Il avait un fort accent chinois, ce qui en soit n’était pas si dérangeant mais son haleine était alcoolisée à un point inquiétant. Et cette manière d’appeler sa fille… Eleth commença à se demander si c’était tout les jours comme ça. A chaque fois qu’elle rentrait de l’école, c’était pour retrouver … ça ?
« Yun t'as intérêt à descendre tout d'suite ! Si tu m'réponds pas, ça va mal se terminer. »
Comment pouvait elle tout supporter jusque là si un ivrogne comme lui l’attendait chaque soir… ? L’adolescente resta muette, frissonnant à chaque fois que le père hurlait à sa fille de venir en la menaçant et l’insultant.
« Si t'es pas là dans les dix secondes, sale merde, j'te jure que cette fois-ci j'vais te battre si fort que t'auras même plus la force de chialer ! … Ho hé puis merde, c'la deuxième porte à gauche, débrouille toi toute seule »
Eleth ne répondit rien et après une hésitation, elle se dépêcha d’entrer, de peur de recevoir elle aussi les hurlements du père si elle le faisait attendre. Elle avança dans le couloir doucement, légèrement recroquevillée sur elle-même comme si elle s’attendait à recevoir un coup. Elle toqua à la porte puis l’ouvrit.
« Yun ? »
La blonde regarda la chambre dans son ensemble pour voir sa rivale allongée sur son lit. Elle avança d’un pas peu assuré sans faire vraiment attention à ce qui l’entourait. Elle se doutait que sa venue ne devait pas être appréciée, mais elle devait aller jusqu’au bout. Mais elle fut surprise quand elle marcha sur le sol humide. Elle baissa les yeux et vit que c’était dans de l’alcool qui c’était vidé d’une bouteille au sol. L’odeur de l’alcool fut d’un coup bien plus forte et lui donna la nausée instantanément.
L’adolescente laissa tomber tout au sol, réalisant, enfin, que rien n’allait plus dans cette chambre. Elle trembla et se laissa tomber au sol, complètement perdue, ne sachant pas quoi faire. Elle avait vu les bouteilles et les médicaments restants près de Yun. Elle … elle n’avait pas fait ça ? ... Cette fille… Yun … c’était quelqu’un de fort, pas une personne qui ferait ça… elle ne pouvait pas faire ça…c’était …. c’était … c’était sa faute ?
« Y-yun ? »
Eleth trembla de plus belle et se mit à pleurer, elle resta par terre à regarder le lit. Elle ne s’approcha pas, elle ne voulait pas vérifier si elle était vraiment morte. Elle voulait juste que Yun se relève lui hurle dessus pour qu’elle sorte de sa chambre, elle la retrouverait en cours et tout repartirait de plus belle. Non, elle pourrait même faire en sorte d’arranger les choses, elle savait maintenant, donc elle pourrait bien tout changer. Il fallait juste qu’elle se lève…
« Lève-toi… réveille-toi. Allez… »
Se prenant la tête dans ses mains l’adolescente se rendit compte que rien ne serait plus comme avant, qu’à cause d’elle, tout c’était arrêté pour Yun et qu’elle était coupable de ça.
Malgré le choc qu’elle avait reçu en découvrant la première le corps de Yun, elle retourna en cours dès le weekend passé, tentant d’oublier, ce qui était impossible. D’autant plus que dès sont arrivée, les rumeurs avaient fait le tour de la classe et les regards se braquaient sur elle. Tout le monde avait été mit au courant par les enseignants du décès de la chinoise. Et personne ne semblait choqué, ils s’en fichaient, c’était juste la raison qu’il fallait pour s’attaquer maintenant à elle.
« Il parait que le jour où elle est morte, El’ a jeté ses affaires aux ordures. »
« C’est forcément de sa faute si elle s’est suicidée, qui pourrait aller jusque là ? »
« Elle est même allée chez elle la persécuter ! »
« C’est dégueulasse, elle mériterait la même chose ! »
C’était prévisible... tellement prévisible que s’en était désolant. Cela dura un peu plus de deux semaines. Les punaises, la boue, les affaires en morceaux … Elle se demanda comment Yun avait pu subir ça plus longtemps.
Un matin, Eleth arriva les mains vides en vêtements de ville. Elle regarda l’ensemble de la classe qui médisait sur elle en sa présence et la regardait avec dédain. Elle ne montra rien, les toisant de haut, ce qu’ils disaient n’était pas totalement faux. Ils effaçaient juste leurs présences des faits, comme si tout ce qu’avait subit Yun ne venait que d’elle. Elle avança vers son « amie » qui avait certainement été celle à avoir fait le plus de dégâts. Elle aimait parler et répandre des rumeurs fausses. Arrivée en face de la fille, elle lui fit son plus beau sourire et parla de sa voix la plus calme à celle qui la regardait comme quelque chose de répugnant.
« Je suis heureuse de voir que tu t’en sois sortie indemne après toute les merdes que tu as pu faire. Tu es vraiment pourrie jusqu’à la moelle. »
La fille se leva, montrant qu’elle était plus grande qu’elle, et plusieurs personnes de la classe se placèrent légèrement derrière elle comme pour montrer qu’ils allaient lui en faire voir de toute les couleurs si elle tentait quoi que ce soit. Mais c’étaient tous des froussards et Eleth le savait, la surprise les figerait sur place et elle pourrait partir de cette école sans problèmes, sans que personne ne la retienne.
Elle attrapa les cheveux de sa chère « amie » et la frappa contre le mur à deux reprises avant de la jeter par la fenêtre. La peste avait de la chance que la classe soit au premier étage. Comme prévu, tout le monde était resté sans bouger et El’ pu sortir, tout ce qu’elle eu fut des insultes.
Elle ne retrouva pas d’école et perdit une année, deux en comptant celle où elle fut renvoyée de sa nouvelle école au bout de deux mois. Des rumeurs comme quoi elle avait tué une fille étaient arrivées jusque là. Eleth changea de ville pour se retrouver seule à Katashura, son frère était resté dans leur maison pour attendre les parents s’ils revenaient. Elle ne savait pas comment allait être cette « nouvelle vie » mais elle l’imaginait tout aussi noire que l’ancienne…
Sujet: Eleth est enfin là o/ 
Lun 31 Mai - 19:59
