Destins Croisés
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 Gabriel Swan

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Ashura
Dai Gurren-Dan
Ashura


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MessageSujet: Gabriel Swan   Gabriel Swan Icon_minitimeMer 14 Jan - 23:14

Je savais que j'étais mort, je savais que je ne devrai pas être là.
Pourtant je sais aujourd'hui que je dois vivre.
Pourquoi suis-je seul en ce monde ?
Où es-tu toi qui m'a nommé à ma seconde vie ?


Nom : Swan
Prénom : Gabriel

Né le 10 Décembre 1947, à Oslo, Norvège.
Gabriel est mort à l'âge de 18 ans.

Son élu est Tashei

Compétence créative, il est familier de la branche technologique. Une fascinante passion anime ses chairs, il manipule et comprend chaque mécanisme de la catapulte au satellite, il s'est approprié chaque technologie. Cependant, à l'instar de ceux capables de maîtriser cette forme de magie, il ne semble pas capable de contrôler à distance les machines, ni même de les animer. Son seul don réside dans sa faculté à les comprendre, à les créer et les recréer à l'infinie. Peut-être pourrait-il les améliorer, les transformer/ Hélas, sans l'élu qu'il sert auprès de lui, il est certain que Gabriel ne possède pas toutes ses facultés, même mentales.

Parlons de facultés mentales. Un demi siècle plus tôt, il aimait la poésie, la peinture, c'était un amoureux de musique et de chant et pourtant, il était bien incapable d'en jouer ou d'en écrire. Rare fussent les personnes qui un jour purent entendre son timbre s'aggravant avec le temps. Jeune, il cherchait à se connaître. Titubant sur les sentiers que lui proposait son pays natal, il se voyait ingénieur, l'aérospatiale était un doux rêve bien critiqué, il se dirigeait sur cette voix. D'un calme agaçant, il est pourtant d'un naturel joyeux et bon enfant. Sérieux, il était déterminé à rejoindre d'autres pays, des contrées proposant un développement plus intéressant que sa Norvège natale, car l'on avait beau dire, le royaume norvégien restait un bien triste pays en manque de finances (l'Europe changera la donne mais en attendant, nous n'y sommes pas encore !). Studieux, discrêt, il n'apprécie le monde que lorsqu'il s'y fait invisible. Dans son caractère nous noterons tout de même qu'il est excessivement sélectif dans les personnes qu'il approche. Un tantinet snobe, il ne semble pas décidé à mieux connaître ceux qu'il évite...
C'est là qu'il est bon de parler des facultés spéciales de ce cher Gabriel. Amusé pour un rien, il semble plus préoccupé par lui-même que par les autres. Un brin ironique, un brin moqueur, il se fiche de tout et tout se fiche de lui... Maladroit, il est d'une malchance que certain qualifierai de Divine, qui pourrait attirer à ce point les ennuis qu'il ne les attire plus ?
bah voui, à force d'attirer des ennuis aux ennuis qu'on attire, les "ennuis" n'osent plus venir. Prenons l'exemple d'une bande de loubards des années 60, armés jusqu'aux dents, décidés à malmener un pauvre étudiant au beau milieu de la nuit hivernale, il advient que lors de leur petite fête la barre de métal maintenant les cages d'escalier de secours se détache, car oui ça n'arrive qu'en présence de Gabriel... Ils en sortent tous indemne... Un autre soir, plutôt pas content, ils retentent leur coup, sauf qu'une situation presque similaire se passe... et caetera... Comment expliquer en étant plus sérieux qu'il fait peur à la peur elle-même ? Même la malchance se porte la poisse à elle-même en présence de ce gamin. L'exemple cité n'en était pas vraiment un... Et si chaque morceau de malchance était le fait du don de Gabriel. Sans familier cet élu qui s'ignore, sans pouvoir... Et si la magie s'amusait à lui mettre sous le nez les indices de son propre avenir, s'il se décidait à invoquer son compagnon... La mort vint trop tôt pour qu'il le découvre à sa première chance. Il le saura à son réveil, il était un possible élu et aujourd'hui il est un familier.
Passons à son apparence, car nous aurons beau parler de son comportement atypique, nous ne ferrions que donner une esquisse raté du véritable individu. Un jeune homme brun plutôt grand pour son âge, il semble plutôt maladroit avec ses grands pieds et ses épaules subitement trop large. À cette fin d'adolescence, il en a perdu les rondeurs de l'enfance, maigrichon en mal de devenir plus présentable en tant qu'homme (on l'espère pour lui), il ne fait que représenter une jeunesse encore abusée d'illusions de ses grands yeux bleus et de son sourire quasi-constant. Amateur des vieux goûts, il aime les chemises et les pantalons droit, un pull, une écharpe et voilà qu'il se sent à l'aise. Il ne porte que certains tissus puisqu'il rechigne au bas de gamme... Coton, lin et soie seront ses éléments de prédilections, le reste...autant ne pas le regarder s'il crache dessus !


Eléments d'Histoire


1965, à cette époque je n'étais même pas encore adulte, je ne le serai jamais d'une certaine façon, j'étais déjà mort. Il faut remonter à l'année qui précède pour savoir ce qui fait de moi l'être instable que je suis aujourd'hui.
En 1964, on reconnaissait les droits d'auteurs en Norvège, le championnat de football battait son plein, la Norvège perdit contre le Japon au 5ème tournoi de handball mondial se déroulant en Tchécoslovaquie, bref, un tas d'actualités qui intéressaient tout le monde, sauf moi. La télévision faisait son entrée avec panache dans les foyers modestes, les gens allaient au cinéma comme s'il s'agissait d'une activité des plus normale alors qu'un siècle auparavant personne n'était en mesure de prédire ce qui pouvait bien arriver, que se soit la Guerre, le développement des sciences et techniques... Tout cela n'avait strictement aucune importance.
Les mains dans les poches, je trainais les pieds dans une ruelle dans laquelle je n'aurai jamais dû être. Mon souffle gelait à peine échappé de mes lèvres. Il faisait froid, la dernière des 4h de soleil que ce jour de solstice d'hivers nous laissait espérer venait de s'éteindre dans une explosion sur l'horizon changeant de l'Atlantique.
J'aimais profiter de la côte, cet hivers je l'avais passé en partie loin d'Oslo, au bord des plages de Norvège. Cet hivers je ne travaillais pas, j'avais réussi à mettre suffisamment de côté pour partir à l'approche de la nuit permanente... Et dans mon envie de souffrir encore plus j'avais sauté dans le premier train pour passer le cercle polaire. Emmitouflé dans des laines et fourrures je m'étais enfoncé jusqu'à l'extrême Nord de la Norvège, là où le Soleil parait si pur et si éclatant que votre cœur éclaterait à l'instant même où vos yeux en croiseraient la brûlure.
La peau tartinée de crème grasse, j'avais filé du train jusqu'à ce petit village perdu dans la neige, une semi-banquise merveilleusement lumineuse au beau milieu de la nuit. Le lendemain, le plus dur de l'hivers serait passé, lentement, bien plus que dans le reste du monde, le soleil renaitrait paisible, néophyte et éclaterait dans le ciel, c'était cela que j'étais venu voir. Je voulais le revoir.
Une heure de marche, mon sac de toile sur le dos, j'atteignis le petit village qui devait m'accueillir. Il n'y avait pas d'auberge ici, elle n'aurait pas fait long feu, je devais être le premier touriste depuis un siècle, en fait, c'était faux, j'étais le premier depuis 6 ans pour être exact.
Je passais l'unique ruelle qui me conduirait à la petite bâtisse de bois et de fumée, une odeur d'épice et de bois brûlé me monta dans la gorge avant même que je n'ai atteint les effluves. Quelques coups frappés sur la porte, la vieille infirmière survivante de guerre m'ouvrit sur son antre brûlante. Elle souriait derrière la balafre qui défigurait son faciès, elle avait gardé de sa beauté de jeunesse que les affres de la guerre, ma chère tante n'avait pourtant jamais perdu le sourire.
    -Gabriel ! Entres ! Tu vas attraper la mort !

Dans un petit salon, elle m'offrit un vin chaud qui me brûla les doigt tellement j'étais glacé, elle s'installa dans un vieux fauteuil aux tissus fatigués, souriante, elle m'observait boire, patiente. Veuve depuis 1943, elle vivait ici seule, n'ayant jamais perdu les habitudes inculquées lors de son enfance rude. Comment lui expliquer que j'aurai vraiment aimer qu'elle parle en cet instant, le voyage fut long et entendre sa voix sans avoir à lui donner la parole m'aurait tellement fait du bien. Mais elle ne parlait pas, elle attendait. Je finissais le vin, délassais les cordons du col de mon pull doublé.
(à partir de là je n'ai pas encore corrigé mes fautes)
    -Pardonnes-moi, je voulais envoyer un télégramme mais je serai tout de même arrivé avant lui.
    -Je suis heureuse que tu sois venu Gabriel. J'espère que tu n'as pas fait un tel voyage juste pour me voir !

Elle me réprimandait un immense sourire éclairant son visage. Elle était défigurée et pourtant je la trouvais merveilleuse. Vivre seule dans ce petit village, il y faisait tellement froid, et il se situait tellement en amont de toute ville décente qu'y vivre signifiait une solidarité sans faille, une confiance en chacun des membres de cette communauté fermée, tout y partagé, confié, elle était leur unique médecin, elle qui avait pansé les plaies de son propre époux mort d'une puissante gangrène.
    -Bien sûr que si ma tante, je voulais profiter de mes premiers congés pour prendre de tes nouvelles. Les lettres se perdent trop souvent depuis le Nord.

Des coups frappés à la porte, elle se précipita pour ouvrir. Je le reconnus tout de suite bien qu'il ai gagné une bonne dizaine de centimètres. Ce bougre avait bravé le blizzard naissant juste pour venir me salué. Harziest était un vieil ami, il m'offrit une accolade me rappelant douloureusement à quel point j'étais maigre comparé à sa robuste carrure.
    -Continues à pousser comme ça et je devrais te trouver un nouveau surnom... Peut-être que troll ou encore grizzli t'irait pas si mal.

Une claque dans le dos me fit sursauté brutalement pour rejoindre le mur. Il se ficha de moi, il me fit tourner sur moi-même de ses fortes mains que j'aurai juré être durement maladroite tellement elles semblaient énormes, pourtant chaque geste était rapide et sûr, il examina dans un coup d'oeil expert mon état. J'en oubliais presque qu'il avait fais deux ans en médecine à Oslo, il ne m'avait même pas prévenu qu'il y vivait. Je l'aurai hébergé avec plaisir, il m'avait confié dans l'une de ses dernières lettres qu'il refusait de m'encombrer. J'avais accepté.
    -Pas de bleus, tu as l'air d'avoir bien supporté le voyage.
    -Un peu mon n'veu ! Je suis aussi solide que toi dans ton manteau de muscle et d'os aussi épais que des troncs !

Son rire me rappelait un rugissement. Comme ceux des lions dans les zoo.
Ma tante nous poussa gaiement vers le salon, elle servit du vin, sortit des oeufs et des navets, elle allait préparer de quoi nous nourir pour les dix prochains jours au vue de la quantité étalée sur le buffet. Je la connaissais à force, je savais qu'elle aurait besoin de temps et de concentration pour cuisiner en paix. Nous la laissions faire. Elle aimait ces moments sereins.
Durant toute cette première nuit au village je racontais ma dernière année à Harzt, il était fasciné lorsque je lui dis que j'étais descendu en Espagne au début de la dernière année, je travaillais dur, j'avais laissé tombé les études et m'étais fais une bonne place sur une plateforme pétrolière. Je lui expliquais que le pétrole avait complètement changé la face d'Oslo en à peine quelques mois, les gens changeaient aussi. Il me questionna sur mon travail, je lui racontais vaguement que j'étais devenu maître d'oeuvre pour les machinerie, j'étais grassement payer à simplement étudier des plans de mécanismes et à en résoudre les imperfection qui posaient problèmes sur la plateforme présente en mer du Nord. Nous discutâmes de lui aussi, il était de 4 ans plus vieux que moi, il n'avait pas vu Oslo changer radicalement, alors il ne me raconta que ses années d'études. Il avait aimé une femme là bas, à Grand-ville, elle s'était mariée à un banquier, il en avait été déchiré et s'était décidé à retourner au village avec ses maigres connaissances et ses manuels. Il préférait soigner comme il le pouvait les gens d'ici plutôt que mourir de chaud à Oslo. Cet abruti...

Le patron m'avait autorisé deux semaines de congés en plus d'une prime, la mer du Nord avait gélé cette année, la plateforme était inutilisable, il avait dû descendre les cadences, et même, avait laissé à ses chefs de chantiers le droit de prendre des vacances, je fus l'un des mieux servis. Cela me laissait donc deux semaines à occuper avec mon vieil ami. Je savais que Marine -ma tant- adorait nous voir discuter des heures durant devant le feu du poêle, rien ne pouvait l'émerveiller plus encore, même s'il était rare qu'elle nous rejoigne dans la conversation. À la fin de la première semaine, Harzt me conduit jusqu'aux glaciers, nous randonnions pendant plusieurs heure avant d'en apercevoir les prémices. C'était fabuleux, les pointes de glaces pendaient du ciel et nous criaient de ne jamais avoir l'audace de les toiser du dessous. La neige grinçait sous nos pas, jamais je n'avais autant aimer mon pays. Mais lui était soucieux. Nous nous installâmes dans une cavité glaciaire alors que le vent se levait, le soleil à son zénith, il nous restait à peine plus de 2h de jour.
    -Dis moi ce qui te préoccupe. Ta mine renfrognée j'ai l'impression d'avoir à faire avec un ours...
    -Accepterais-tu de me rendre un service lorsque tu retourneras à Oslo ?
    -Bien sûr ! Je me doutais déjà de ce qu'il allait me demander.
    -Pourrais-tu lui donner cette lettre ? Il me tendit une épaisse enveloppe soigneusement fermée. L'adresse griffonée dessus par son écriture de docteur mal foutu d'écrire correctement.
    -Ouai, je le ferai dès mon retour. Je lui offris un sourire, une tape sur l'épaule qui me fit l'impression d'avoir cogner un rocher...lui ne sentit surement qu'un faible picotement.
    -Merci l'ami.
    -Ouai.


Dernière édition par Gabriel le Dim 18 Jan - 15:50, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Gabriel Swan   Gabriel Swan Icon_minitimeDim 18 Jan - 3:19

Je ne m'étais jamais autant reposé. Le retour en ville fut bien plus douloureux. Je dûs m'arracher à ce coin de paradis au milieu de l'enfer le plus glaciale du monde, et je retournais dans une ville en plein essor. Transfiguré, je me détachais du train vrombissant encore à quai, le regard vague, le pas trainant. Je m'étais occupé à déchiffrer l'adresse sur la lettre. Après une heure de réflexion je compris que sa chère et tendre mariée à un fameux banquier vivait dans les tréfonds de la ville.
Je fis un saut chez moi, déposais mon loyer au propriétaire au passage, j'étais tranquille sur ce point, laissais tomber mon sac au milieu de la seule pièce de vie de mon foyer et repartis de plus bel dans la ville. Oslo n'était pas immonde comme ville. Elle n'avait certes pas le charme d'une ville comme Barcelone ou Paris, mais elle possédait sa propre beauté. La neige couvrait les toits des bâtiments à deux étages des "bas" quartiers, j'y avais vécu, je les connaissais comme ma poche. Marcher jusque là avait réchauffé mes muscles, mon esprit était plus disposer à faire preuve de prudence. J'atteignis le perron d'un délabrement, y pénétrais sans même frapper.
    -Madame Grieg ? Puis-je entrer ?!

Une rouquine dont la vie plus dure que je ne pouvais l'imaginer venait de sortir d'une salle peuplée d'un bon nombres de marmots en âge de tuer un éléphant rien qu'en pleurant tous en même temps. Elle portait une étrange robe kaki jurant avec son tablier bleu sombre, une bassine de linges et de couches sales sous le bras, elle me toisa l'air mauvaise. Nulle doute pour moi que c'était bien la même femme que celle qu'il m'avait décrite, les cheveux comme du feu, les yeux verts pétillant, légèrement ternis par des cernes définitives et la fatigue jaunâtre. J'en eu presque pitié pour elle d'avoir choisie si mauvaise voie pour vivre.
    -Ne savez-vous dont pas frapper aux portes ?!

Pris au dépourvu, je me confondis en excuses.
    -Veuillez m'excuser madame, un ami m'a demandé de vous remettre une lettre. Je lui tendis la lettre.

Elle me la prise comme un aigle aurait arraché du sol un pauvre rongeur. Elle décacheta l'enveloppe et un instant resta ébahit devant la signature de son correspondant. Des dizaines de feuillets glissaient de ses mains, elle laissa tomber sur le sol sa bassine qui se renversa dans un vacarme de tout les diables. Les enfants se turent subitement, leurs yeux, même sans que je ne puisse les voir, étaient rivés sur leur mère. À genoux sur le sol elle fondait en larme. Ses sanglots secouant sa poitrine d'une douleur que je ne pouvais partager.
Ma bonne éducation en tête, je la soulevais des épaules et la dirigeait dans le salon, les enfants nous observaient sans mot dire. Installés sur le canapé jauni elle s'effondra sur mon épaule et pleura tout son saoul des heures durant. Le soleil avait une fois de plus déserté le ciel lorsqu'elle se leva, s'excusa d'avoir ainsi détrempé mon épaule, elle ramassa les feuilles les rangea dans l'ordre sur un secrétaire. Se dirigeant dans la cuisine, elle fit bouillir de l'eau, prépara les feuilles pour le thé. Elle revint l'instant d'après un plateau chargé, je la débarrassais de peur qu'il ne s'effondre lui aussi sur le sol. Après tout, elle n'avait toujours pas ramasser son linge.
Les gamins toujours aussi calmes s'étaient mis à colorier des journaux trouver dans un vieux placards.
    -Je suis désolé. Je ne... elle étouffa un sanglot qui finissa sa phrase.
    -Dites-moi, il est tard, où est votre époux ?
    -Il est... mort. Elle se détourna, servit le thé.
    -Je suis navré. Fis-je embarrassé.
    -Ce n'est rien. Harzest vous envoi en mission depuis le pôle Nord rien que pour moi ?
    -Oui ! Je suis arrivé ce matin à Oslo, il était tellement heureux que j'acceptasse de vous remettre cette missive ! Vous savez à quel point les services postaux sont défaillant lorsqu'il s'agit de transmettre du courant venant ou allant dans des régions perdues ! Je tentais de lui rendre le sourire, en vain. Elle s'efforça tout de même de paraitre plus gaie.
    -Merci, merci infiniment.

Je la quittais après m'être excusé pour ma visite surprise, elle souhaitait m'inviter à dîner, je refusais poliment, argumentant que je reviendrais dans quelques jours voir si tout allait bien pour elle. Il me fallait rentrer chez moi, dormir et aller travailler le lendemain.
Dix jours passèrent à ce rythme, lorsque j'eus enfin du temps, je retournais voir la veuve Grieg. Je fus étonné de constater qu'elle avait fais ses valises. Une vente avait eu lieu pour revendre tout les meubles devenus inutiles, elle n'emportait avec elle que le linge et les souvenirs précieux... Et les enfants cela va de soi. Je la questionnais sur son air enjoué. Elle me répondit qu'elle allait vivre dans le Nord. Le reste n'était qu'à déduire. Je la félicitais, lui souhaitais tout le bonheur du monde alors qu'elle s'enfuyait dans un train avec ses enfants sûre d'avoir trouver l'époux solide qui saurait subvenir à ses besoins. Peut-être se rendra-t-elle compte un jour que lui, il l'aime d'un amour sincère... J'en étais triste pour Harzt, mais ne pouvais m'immicer dans sa vie, il savait surement mieux que moi ce que signifiait cette proposition. J'haussais les épaules. Mon quotidient n'avait été bousculer que par bien peu de choses.

Mes pas résonnèrent avec ceux qui me suivaient depuis vingt minutes. Je refusais de me retourner.
En partant de chez Mme Grieg, j'avais presque oublié qu'il faisait nuit, une nuit sans lune. Peu de lumière, un phénomène sociale, selon Durkheim et sa clique disait que plus la visibilité était mauvaise et plus les comportement associaux étaient important. La criminalité entre autre. J'accélérais légèrement le pas. J'entendis une seconde paire de botte crisser sur la neige à moitié-fondue, de celle qui était tombée il y a moins d'une heure.La ruelle devait déboucher sur une avenue bondée de monde à cette heure, mais je n'étais pas assez rapide.
Ma mort, je la sentie entrer en moi lorsque le couteau perfora ma rate, lorsqu'il tourna et se planta dans mon foie. Je me sentis perdre conscience de la réalité, j'étais perdu dans un cercueil de neige. La bile et le sang se mêlaient sur ma langue, je vomissais mes derniers souffles. Si rapide, promptement j'étais passé de l'autre côté.

Pas tout à fait. À mon réveil j'avais l'impression d'avoir vécu dans le vide des décénnies. Instinctivement, tout s'enfila sur la même aiguille. Mes oreilles bourdonnaient de ma compréhension retrouvée. Ce monde ne me posait de problème que parce que celui qui m'avait redonné vie n'était pas présent devant moi. Je suis mort le 4 janvier 1965, et j'ai réssucité le 18 janvier 2008... Qui devais-je servir ? ! Où était mon maître, mon élu ?! Tant de questions s'enchainèrent dans ma tête. LEs technologies nouvelles, impensables qui m'offraient à elles tout un univers de logique et de raison qui m'était jusqu'alors inconnu. Et j'ai cherché, du haut de mes 18 affichés et de mes 53 balais réels, j'ai cherché dans tous les recoins de ce quartier. Nulle trace de celui qui devait être mon élu. Mais une chose était sûre, j'étais un familier destiner à aider un Homme à devenir une légende.
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MessageSujet: Re: Gabriel Swan   Gabriel Swan Icon_minitimeDim 18 Jan - 3:41

Ayai ! J'ai terminé ma fiche ! 110 lignes pour l'histoire ça te suffit ou tu exige encore un peu... J'ai pas développé la fin de l'histoire, la flemme, il est juste 1h41.
Toujours sans élu fixe, j'ai envie de flooder... à mort.
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MessageSujet: Re: Gabriel Swan   Gabriel Swan Icon_minitimeDim 18 Jan - 16:28

Ben te gêne pas pour le flood !
Pour la fiche, c'est "all's good", elle est donc validée.

Première fiche validée, quelle émotion !
Bref, bon RP à toi Gaby x)
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MessageSujet: Re: Gabriel Swan   Gabriel Swan Icon_minitime

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