Christian Maru, aka Charnel.

Prénom : Christian.

Nom : Maru.

Surnom : Charnel.

Âge : 32 ans.

Description physique : Charnel est un homme de grande taille, cela se remarque au premier coup d'œil. Haut d'un mètre quatre-vint-dix-huit, il a toujours été la personne la plus grande de son environnement (la télé et livres divers ne comptent pas bien sur) et a de ce fait souvent mal à la nuque. Mais il a également une carrure plus qu'impressionnante, son poids avoisinant les cent vingt kilogrammes. Son régime est donc adapté à sa masse, de nombreux repas quotidiens (cinq, voire six, même si les suppléments ne peuvent pas être appelés repas, mais plutôt apports en protéines) lui sont nécessaires pour éviter la fonte musculaire. Ne ressemblant pas vraiment à un body builder aux muscles ronds voire triangulaires, Charnel a su s'entrainer de sorte à garder une forme musculaire harmonieuse et adaptée aux efforts longs : il a le corps de l'athlète, pas du culturiste. Son visage est assez carré mais garde cependant une certaine finesse, des cheveux blond sombre lui tombant à trois-quarts dos sont taillés plus courts devant, mi-longs. Ses yeux de couleur bleu roi sont deux portails vers un regard profond mais vide, inexpressif et froid, il laisse fréquemment l'image du "beau ténébreux".
Son style vestimentaire est on ne peut plus simple : pantalon, rangers et t-shirt bien généralement tous monochromes. Il porte parfois un grand blouson de cuir également, de qualité mais pas tape-à-l'œil.
Sa voie est grave, gutturale et monocorde, non pas qu'elle n'ait aucune énergie mais elle ne retransmet aucun sentiment, juste les intonations propres aux phrases.

Description psychologique : au premier abord, on peut penser qu'il s'agit là d'un gaillard pas franchement agréable mais qui dans le fond n'est pas aussi méchant qu'il laisse paraître. C'est à moitié vrai, car dans le fond, il est tout aussi désagréable qu'il le laisse paraître. Vous l'aurez donc compris, il s'embête rarement avec les formes. Direct, il réfléchit quand même un minimum avant de prendre la parole, il n'est pas impulsif malgré tout en somme. Il cache rarement ce qu'il pense ou ce qu'il sait, mais il a ses secrets et respecte ceux des autres, dans la mesure où il ne pense pas devoir découvrir ce secret. En parlant de secrets, ses méthodes d'interrogation sont... Très persuasives à défaut d'être toujours propres. Il se moque de l'éthique, ce genre de considération est un frein à l'efficacité en plus de provoquer parfois des dilemmes mortels. Totalement amoral serait peut-être abusif mais ce n'est pas très loin de la réalité malgré tout. S'il aide ses alliés, c'est plus par soucis d'efficacité encore une fois que par véritable compassion. Après tout, il n'est dans aucun autre camp que lui-même, alors cela serait inutile voire dangereux pour lui de se lier facilement à ses alliés du moment. Il a beau avoir un penchant pour la misanthropie assez prononcé, il n'est pas impossible qu'il se lie d'amitié voie d'amour avec quelqu'un, mais cela tiendrait de l'exploit en soi : cela fait à présent presque une dizaine d'année qu'il est dans un état d'esprit solitaire.
Il a également une troisième forme de lien avec les gens, qui se base sur le respect. En fonction de celui-ci, il se montrera plus ou moins aimable et prompt à de vraies discussions. Certains pensent qu'il s'agit là d'une période de test, c'est en partie vrai car il cherche à connaître les gens avant d'adapter le degré de respect qu'il leur voue.

Divers : batterie, basse.

Pouvoirs : Christian est un mage manipulant l'élément des ténèbres, plus précisément la branche anti-magique, mais le fait d'avoir vécu presque sans l'utiliser, la maitriser, fait qu'il n'a pas un très bon niveau pour le moment.

Familier : Krit, c'est un corbeau femelle de quatorze ans, longue de soixante-deux centimètres pour une envergure de cent trente-huit et un poids d'un kilogramme et demi. Ses plumes sont noires et possèdent des reflets iridescents bleu-sombre généralement, violets parfois. Pour ceux que cela intéresse, Krit est capable d'utiliser la télékinésie pour transporter et utiliser des objets plus petits et légers qu'elle, en plus de pouvoir faire bouger des objets qui sont un peu plus lourds. parler par télépathie, ce qui ne la restreint pas au dialogue avec Christian. Que dire d'autre sinon qu'elle est très attachée à Christian sans pour autant être jalouse? Elle parle assez peu sans être timide et est assez encline à la réflexion et à la résolution des problèmes, très curieuse également.



Histoire : Christian est né dans une famille plus riche que la moyenne sans pour autant être aisée. Les premières années de sa vie n'ont rien d'intéressant vu qu'il n'a souffert d'aucune maladie ni de mauvais traitement. Son père était souvent absent et sa mère s'occupait de lui du mieux qu'elle pouvait et l'éduquait pareillement. C'est pour cette raison que nous allons directement passer à son adolescence, ou plutôt au moment où il était au collège, l'année avant d'entrer au lycée, là où ses ennuis ont commencé : en effet, sa taille supérieure lui épargnait les petits caïds qui préféraient s'en prendre à plus faibles. Où était le problème là-dedans? Et bien il ne supportait pas le comportement à deux vitesses du petit duo et il s'en est mêlé de la seule façon qui lui vint à l'esprit à cette époque : la violence. Pour sur ce fut la raclée tant attendue du duo qui le rendit populaire, l'espace d'un instant. Oui, seulement un instant car avoir agit de la sorte lui valu une exclusion de durée indéterminée, qui s'étendit au final sur deux semaines. Bien évidemment, cet événement ne put échapper à ses parents qui en furent alertés, principalement son père d'ailleurs. Ce dernier ne manqua pas de corriger son fils pour lui faire passer l'envie de jouer aux durs. C'était un moyen assez contradictoire à bien y réfléchir, mais vous savez, on ne réfléchit pas vraiment sous l'emprise d'une pulsion.

Le problème aurait pu s'arrêter là bien évidemment, seulement ce ne fut pas vraiment le cas, puisque les petits caïds avaient mal digéré leur défaite à deux contre un, c'étaient une honte qu'il comptaient bien rendre au centuple. Pas directement, bien sur, ils n'en avaient ni le courage ni les moyens, mais ils avaient une autre arme à disposition : « la langue de pute ». Car il s'agissait bien de cela, le pire sans que ça soit aucunement véridique, du moment que ça provoque la colère et que celui qui avait osé les tabasser s'en prenne pleine la gueule. Et quelle rumeur fut meilleure que celle du racisme? C'était tellement facile en plus, presque trop. L'effet fut immédiat, entre deux heures, six personnes d'ethnies variés le ruèrent de coups sous le regard attentif du petit duo. Ces derniers frappèrent Christian jusqu'à le faire pleurer, avant de déguerpir à toute vitesse. Bien sur, on rependit le bruit du tabassage, quoi de mieux pour l'humilier encore un peu plus? Et puis il fallait avouer qu'ils en étaient fiers. Les quelques ecchymoses furent jugées sans gravité, donc on les laissa ainsi. C'est ainsi que durant la période du lycée, il en vint relativement fréquemment à se battre, certaines des anciennes victimes du duo tentant d'expliquer les faits ne furent bien évidemment pas écoutées, allez savoir pourquoi... Lorsqu'ils étaient isolés, Christian arrivait à leur tenir tête, mais en groupe il n'y arrivait pas. Il passa donc l'année ainsi, se refusant de dire quoi que ce soit à son père ni à sa mère. Il dut attendre que ceux-là s'en aillent du lycée car personne ne l'aidait véritablement, ne pouvant ou ne voulant, par chance il n'eut qu'à attendre une seule année, mais il ne les oubliait pas, il comptait bien leur rendre ces coups, un jour.

Le reste de sa scolarité au lycée fut relativement inintéressante, si on oubliait quelques bagarres bien sur, mais il réglait généralement ses problèmes en dehors de l'école, histoire de ne pas en être exclu. Bien évidemment, ces quelques événements le rendirent assez célèbre dans le lycée, au sein des élèves seulement, une telle réputation l'aurait fait virer sans résignation possible si des professeurs l'avaient appris! Mais globalement, rien de particulier ne se déroula jusqu'à la faculté, juste une chose, c'est là qu'il s'est trouvé le surnom de Charnel... Et avait prouvé pendant les vacances de passage du lycée au supérieur, personne parmi ses ennemis, présents ou passés, ne pouvait l’égaler à présent. Là-bas, à la faculté, sa réputation n'était déjà plus qu'un lointain souvenir et il était à nouveau un inconnu, ce qui ne lui déplaisait pas vraiment, c'était un nouveau départ, sur des bases saines si on pouvait l'exprimer ainsi. C'est là qu'il rencontra Nasako Maru, une étudiante originaire du Japon qui avait du tempérament comme on dit. Après un mois et demi, les deux étaient ensembles, qui se ressemble s'assemble parait-il! Tout ce déroulait bien… Après leurs vacances de première année, qui furent plus synonyme de travail que de repos, Christian et Nasako se permirent de s’offrir une batterie et une basse pour jouer en duo, bien sur les premières fois finirent en éclats de rire devant le résultat de leur inexpérience, mais ils travaillaient dur pour s’améliorer. Un jour alors qu'il n'avait pas encore vingt ans : alors que Christian préparait à manger, il entendit Nasako pousser un léger cri de surprise. Accourant du plus vite qu'il put, il vit Nasako avec une flamme dans la main! Elle n'avait pas l'air d'avoir mal, mais sur le coup, Christian ne s'en était pas rendu compte, tout ce qu'il voulait c'était éteindre cette boule de feu, chose qui se produisit, aussi étonnant que cela puisse paraître. Le couple se fixa longuement : ils savaient qu'ils étaient des élus. Les évènements ne s'arrêtèrent pas en si bon chemin : quelque mois après, alors qu'il travaillait sur une matière, le soir, très concentré il entendit un horrible croassement qui le fit sursauter et se retourner en panique. Imaginez un grand corbeau apparaître dans votre chambre alors que tout est fermé autour de vous! Ce dernier sur le lit avait l'odeur caractéristique du sang sur son plumage, Christian décida donc de faire couler un fond de bain pour y mettre l'oiseau plus que silencieux et déboussolé, afin que celui-ci se nettoie. Se doutant à ce moment là qu'il y avait une quelconque magie derrière tout cela, il se surprit à demander des explications au corbeau. Même en s'attendant à une réaction, le fait qu'on lui réponde par télépathie l'étonna sur l'instant. Elle se souvenait être morte il n'y avait si longtemps de cela, mais affirmait ne pas se souvenir comment. Comme les corbeaux ne s'encombraient pas d'une nomination, elle n'en avait pas à offrir à l'élu qu'elle allait suivre à partir de ce moment, alors Christian la nomma Krit, nom qu'elle sembla apprécier. Elle lui expliqua également ce qu'il y avait à savoir sur les familiers, fidèle au dicton... Bien évidemment, Christian en parla avec Nasako, qui allait sans doute avoir la visite de son familier d'ici peu de temps. Environ une semaine et demie plus tard, quelque chose gratta à la porte, un rat auto-proclamé Vrok. Comment avait-il fait son compte pour arriver jusqu’ici? C’est une question à laquelle Christian aujourd’hui n’a pas encore de réponse, mais quoiqu’il en soit, c’était le familier de Nasako à n’en point douter, la petite démonstration via un peu de sang. C’est à partir de ce moment là que les deux jeunes gens commencèrent à maîtriser leurs magies. Autant d’activités à la fois pouvait paraître une surcharge, mais eux détestaient l’inactivité.

Mais bientôt, ils furent confronté à un certain problème : Nasako souffrait de nausée sans raison apparente. Après un test, la chose était sure : Nasako était enceinte. La nouvelle ne tombait pas vraiment bien, même pas du tout, cependant hors de question de prévenir leurs parents respectifs… Ils s’étaient tous les deux mis dans cette situation, c’était à eux de s’en sortir par eux-mêmes! Ça n’allait pas vraiment être facile de cacher un tel secret, surtout aux professeurs et autres étudiants… Un soir, il dut la conduire à l’hôpital pour un dépistage de toxoplasmose et d’un risque de trisomie vingt-et-un. Lors du voyage de retour, ils entendirent quelques bruits peu engageants, des grognements. Un genre de «chien» blanchâtre les attendait et ne leur voulait vraisemblablement pas du bien. C’était puissant et très dangereux selon Vrok et ils allaient devoir mettre toutes leurs forces pour le vaincre, une chance qu’il n’y avait personne, ou peut-être était-ce justement l’occasion que la créature avait attendu. Le combat dura d’interminables minutes (pour ceux qui sont pas contents, je le décrirai en RP, un jour) et la créature tua Nasako et Vrok, laissant Christian dans un piteux état avec une hémorragie relativement importante. Ce dernier appela la police qui le trouva bien vite et l’emmena à l’hôpital. Pourquoi la police? Car les animaux étaient en-dehors de leur cercle d’actions habituel, de même pour l’hôpital et puis il ne savait pas s’ils avaient le droit à ce genre d’initiatives de toutes façons. Bien évidemment, le journal ne rapporta que l’attaque d’un chien qui avait la rage ainsi qu’une courte interview de Christian parlant de ce chien. Quelque jours plus tard, les parents de Nasako arrivèrent pour l’enterrement de leur fille, Christian avait fait l’interprète au téléphone, leur expliquer alors tout ce qui s’était passé depuis qu’il l’avait rencontrée fut une épreuve en soi, à tel point qu’il n’osa leur avouer qu’elle était enceinte. Il voulait rester avec eux, pour une semaine ou un mois? Il n’en avait aucune idée, mais malgré quelque incident vis-à-vis du corvidé, il put faire le voyage en avion sans qu’on ne l’arrache à son familier.

Au Japon, Christian fit modifier son nom après avoir demandé l’accord de ceux qui allaient être ses beaux parents. Après un an de vie auprès d’eux, il trouva un appartement où loger, un exploit. Après quoi, il multiplia les petits-boulots et tourna dans des fight clubs ainsi que catcheur dans une ligue méconnue, même au Japon. Là, il se bat sous le nom de Charnel et porte une masque en latex représentant un visage écorché, souvenir du bon vieux temps sans doute…