Nom : Nagase
Prénom : Kurogane
Âge : 20 ans
Descriptions : Un mètre soixante huit, un physique de rêve, belle poitrine, des formes généreuses, le genre de fille devant laquelle les hommes se retournent volontiers dans la rue. De longs cheveux bruns qu'elle porte détachés en cascade sur ses épaules ou remontés en queue de cheval haute, avec des yeux bleus nuit.
Pourtant si vous la croisez, ne vous retournez pas, ou alors de manière TRES discrète ! Vous risqueriez fort de le regretter sinon... Elle plait et elle le sait, elle en joue même. Elle porte le plus souvent un débardeur court et un short en jean déchiré encore plus court juste pour ça, étrange mélange si l'on considère que ses chaussures ne sont pas des talons aiguilles mais plutôt de grosses rangers noires... Les heures qu'elle a passées à faire du sport, que ce soit en salle ou en chambre l'ont musclée, ne cherchez pas de graisse, à part dans sa poitrine vous n'en trouverez pas.
Malheureusement, même si elle a des courbes à faire baver d'envie beaucoup de ces messieurs, elle n'a de féminin que le physique. Pour faire simple c'est un homme dans un corps de pin-up. Elle fume comme un pompier, boit comme un puits sans fond, jure comme un charretier, passe son temps à se battre ou à draguer tous les mecs mignons qui ont eus la mauvaise idée de se retourner sur son chemin...
En gros un caractère qui ne colle pas du tout avec l'enveloppe.
De toutes façons même si son physique vous aura attiré au premier abord, le tatouage tribal sur son bras gauche allant de son coude à son cou en passant par le haut du thorax et l'omoplate vous dira qu'elle n'est pas aussi douce que vous l'auriez pensé, de même que les deux énormes automatiques qu'elle porte sous les aisselles lorsqu'elle travaille vous donneront sûrement encore moins envie de l'approcher, mais plutôt de fuir, très loin même, elle sait s'en servir.
Rang chez Helion : Chef d'escouade (plaignez moi...)
Histoire : Bonjour ! Je m'appelle Kurogane, mais vous pouvez m'appeler Kuro ! J'ai grandi dans les quartiers pauvres de la ville, élevée par une voisine toxicomane, mes parents n'étant jamais là. Autant dire que ce n'est pas vraiment la vie dont on peut rêver...
Quand j'ai eu dix ans, la voisine en question est morte d'une over-dose, c'est moi qui ai appelé les pompiers. Depuis les drogues dures sont devenues mon pire cauchemar, au moins un défaut que je n'ai pas, mais j'en ai beaucoup d'autres pour compenser.
A douze ans, je fumais ma première cigarette, je trainais avec des jeunes louches de dix ans mes ainés et je prenais ma première cuite... Je crois que c'est à ce moment là que mes parents sont morts mais je ne sais plus de quoi il faut dire que je ne les ai pas vraiment connus, je vivais déjà dans un squat à l'autre bout de la ville à l'époque.
A treize ans j'avais mon premier rapport sexuel, il avait 23 ans. Je lui ai dit que j'en avais 17, il faut dire que je faisais plus mature que mon âge, plus vieille aussi, et vu les gens que je fréquentais il ne pouvait que me croire.
A quinze ans, je me suis faite tatouer, je travaillais dans un bar louche, grâce au piston d'un "ami", plus amant qu'ami d'ailleurs... J'ai commencé à mettre de l'argent de côté, ça me servirait un jour ou l'autre, j'avais beaucoup d'ambition à l'époque, mais je n'étais pas stupide, on a rien sans rien, et sans argent on ne va pas très loin dans mon milieu.
A dix-huit ans je l'ai connu... Shiki... Je travaillais encore dans ce bar miteux.
Ma première impression de lui a été plutôt négative, il n'était pas à sa place dans ce recoin mal-famé de la ville, il ressemblait à un paumé d'accord, mais la plupart des types qui venaient ici était plus des mecs semblant évadés de prison que des gars paumés...
Bah, du moment qu' il payait je n'avais aucun commentaire à faire sur sa tronche, je n'étais pas payée assez pour jouer les psychologues. Au bout d'un moment, et quelques verres, il a même commencé à me draguer cet abruti... Là par contre, payée assez ou pas, j'allais pas me laisser faire par le premier crétin qui passe, il fallait qu'il me mérite. Alors je l'ai laissé venir, et j'ai attendu de voir un peu ce qu'il valait, il était pas moche c'était déjà ça de gagné.
Il était bizarre mais assez marrant, un point pour lui. J'aime les mecs qui ont un minimum d'humour.
Il a attendu la fin de mon service, et m'a offert à boire dans un autre bar un peu moins craignos', un deuxième point pour lui, il est galant. Même si la galanterie n'est pas vraiment un de mes premiers critères de choix. Mais bon, c'est mal élevé de refuser un coup à boire gratuit n'est-ce-pas ?
Une fois à moitié raide -bonjour la gueule de bois le lendemain, on a fini la nuit chez lui, dans un appart minuscule. Bon sang, même mes squats sont plus grands que ça...
Au moins il a pas proposé de me sauter dans une ruelle sombre, c'est déjà ça.
Notre première nuit à été... euh... en fait il n'y a pas de mots pour raconter ça.
Il savait pas vraiment comment s'y prendre, je devinais donc que j'étais sa première. On peut rajouter pervertir des innocents à la longue liste de mes défauts personnels. Il faudrait peut-être qu'un jour je fasse une liste écrite de ces défauts d'ailleurs, histoire de voir jusqu'où je peux aller...
Mais bon, on est pas là pour parler des mes vices persos mais de notre rencontre...
Je disais donc qu'il n'y avait pas de mots pour décrire cette nuit hautement mémorable.
J'étais tranquillement allongée sur son lit, à le dévorer des yeux pendant qu'il se déshabillait, lorsque mes yeux sont tombés sur... ses chaussettes... Et là, j'ai eu la pire réaction qu'une femme puisse avoir en plein milieu d'un moment intime. J'ai éclaté de rire.
Ne me demandez pas pourquoi je crois que je serai encore dans l'incapacité de vous répondre. En tout cas, cette première fois à été un peu dure à démarrer vu que je me suis allègrement foutue de sa gueule pendant un bon quart d'heure, impossible de faire le moindre mouvement, ou de sortir la moindre parole cohérente pendant ce temps. Je vous laisse imaginez la tête que peut faire un mec quand pour la nuit censée être la plus marquante de sa vie, il se retrouve avec une nana en train de se marrer à poil sur son lit...
Enfin, il semblerait qu'on ait réussis à passer outre, lui ma crise de fou rire et moi ses horribles chaussettes -c'était quoi déjà ? Bioman ?-, puisqu'on a quand même fini notre petite affaire.
Le lendemain, on a discutés un peu plus sérieusement, et là il me raconte qu'il est fauché et que bientôt il devra rendre cet appart vu qu'il n'a plus assez de moyens pour le garder et me demande si je connais pas un endroit où il pourrait squatter le temps de se trouver un boulot correct. Je vous avais dis que j'avais mis de l'argent de côté en cas de besoin, et bien je ne sais pas pourquoi aujourd'hui encore, mais je lui ai proposé un marché, il avait un appart, mais pas les sous de le payer, j'avais des sous mais pas d'appart, vu que personne n'accepterait de louer quoi que ce soit à quelqu'un dans mon genre. Donc on s'est mis d'accord et il fut décidé que j'habiterai avec lui pendant un temps.
Voilà donc comment on s'est retrouvés à partager ce minuscule appartement.
Le plus souvent on dormait ensemble, amants occasionnels. Sauf quand je décidais de ramener un de mes amants de passage et là il se retrouvait à dormir sur le canapé... Etrangement, lui, n'a jamais ramené personne...
Oui, nous avons une relation ambigüe et bizarre, mais elle nous convient parfaitement, vu que chacun y trouve son compte, le sexe en plus...
Notre relation en était toujours à ce point un an après lorsque j'ai postulé à Hélion, ou je fus acceptée, mais vu que mes activités dans l'entreprise devaient rester secrètes, il n'en a jamais rien su. Je gagnais beaucoup plus d'argent que dans mon boulot de serveuse, et vu que j avais enfin pu ouvrir un compte en banque, je laissais tout dessus, ne continuant à garder sur moi que l'équivalent de ma paye au bar.
Je sais qu'il avais remarqué que mon corps se musclait de plus en plus, mais il ne fit aucun commentaire, comme si cela était un détail insignifiant à ses yeux.
Shiki avait trouvé un boulot d'homme d'entretien dans une entreprise, et nous continuions à vivre comme avant, mon mensonge en plus... Même si ça commençait à me peser de plus en plus. Je n'était pas amoureuse de lui, loin de là, mais je tenais à lui, comme un ami, comme un amant, comme un frère des fois même... Alors le fait de devoir lui mentir depuis plus d'un an était dur.
Un jour mon patron m'a convoquée dans son bureau pour m'annoncer que j'avais deux nouveaux coéquipiers.
La première personne que j'ai vu était un genre de cow-boy de bas étage, drogué jusqu'aux yeux, et j'allais hurler sur mon patron lui demandant s'il se foutait de moi, en me refilant des boulets quand j'ai vu la deuxième personne.
Un jeune homme étrange aux cheveux blancs...
Shiki...
A Helion...
Un maesta aurait pu entrer dans la pièce à ce moment, je crois que j'aurais pu réagir plus rapidement. Je suis restée à le fixer pendant cinq bonnes minutes, complètement perdue. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Mon boss avait parlé de nouveaux équipiers... Non... Non. NON !
Il était hors de question qu'il travaille avec moi ! Pas lui, n'importe qui mais pas lui !
Je... Il... Il allait mourir s'il travaillait avec moi... Pas lui...
Je ne sais plus ce que j'ai dis ce jour là, j' hurlais, hors de moi, sur mon patron lui demandant à quoi il pensait en l'acceptant, sur Shiki lui disant de rentrer à la maison, que ce n'était pas un travail pour lui. Je devais tellement brailler que des gars qui étaient à l'autre bout du couloir sont venus voir ce qu'il se passait et ont dût se mettre à plusieurs pour me ceinturer le temps que j'arrive à me calmer et à parler sans arracher les tympans de tout le monde.
Après ça je ne suis pas rentrée à la maison pendant une semaine, je dormais et prenais mes douches et tous mes repas à Helion. Je me sentais trahie, tout ce temps pendant lequel j'ai dû mentir et voilà que je le retrouve dans le bureau de mon patron qui me demande de faire équipe avec lui.
Mais je savais que je devrais me faire une raison...
On me les avait collé sur le dos, il fallait que je fasse en sorte qu'ils y restent en un seul morceau le plus longtemps possible...
Sujet: Kurogane Nagase 
Jeu 23 Avr - 0:33
