Nakiami, l'âme dorée.

Nom : Pas de nom pour une mercenaire, ce n'est pas pratique.
Prénom : Nakiami

Âge : 20

Descriptions physique: Exotique et étrange, les traces occidentales de son visage dévoilent une origine bien plus lointaine de ce que l'on imagine. De peau claire et douce, ses traits son attirants et mystérieux, et la beauté de son visage se cache sous un regard froid, distant et d'un vert sauvage. L'image de Vénus déguisée de mercenaire, une déesse blonde aux yeux de fer.
Elle porte le plus souvent des vêtements en cuir, noirs, toujours souples, lui caressant le corps comme une deuxième peau. Habillée de façon que sa silhouette reste confondue avec les ombres des rues, elle porte en grand manteau noir souple et léger imperméable à la pluie.
Des gants, toujours, elle ne peut se permettre de laisser des traces à ses épaules. Elle possède aussi une ceinture dans laquelle elle garde ses deux pistolets et quelques objets utiles en cas de nécessité, tels une carte d'identité (fausse, bien évidemment) ou encore un fil transparent utile à étrangler tout inconnu. Elle à l'habitude de porter un chapeau avec lequel elle cache son visage des possibles regards opportunistes, le seul trait physique qui n'est pas caché est montré avec satisfaction par la mercenaire; ses longs cheveux blonds qui cascadent tout au long de son dos.
Un seul souvenir de son passé, une croix en argent, la même croix que sa mère portait dans le cou le jour où elle la tua.

Spoiler:

Description morale: Froide, calme et avant tout, une mercenaire. Si on lui demandait de tuer un enfant, elle demanderait combien, jamais pourquoi. Pour elle la vie est un jeu où seuls la force et les balles peuvent donner la liberté de bouger librement.
Prête à trouver par ses propres moyens ce dont elle a besoin, elle ne laisse jamais les gens s'approcher à elle, méfiante, l'amour n'est qu'une perte de temps et elle a endurci son âme à tel point que la mort ou la cruauté on le même effet qu'un nuage qui bouge lentement sur sa tête.


Rang chez Helion : Squad Member

Histoire :
D'origine américaine, elle avait une petite maison avec un jardin vert et une piscine l'été à Phœnix. Le rêve américain de ses parents, un idéal superficiel pour la petite fille qui sortait à chaque soir au jardin chercher quelques amis avec lesquels jouer, sans trouver jamais quelqu'un. Ses soirées s'écoulaient avec les jours, sans aucune nouveauté, toujours assise par terre dans le jardin, jouant avec la boue ou encore, le visage orienté vers le ciel, elle laissait passer les nuages devant elle avant de retourner chez elle pour dîner, et recommencer la routine.
Elle avait cinq ans lorsqu'elle retourna chez elle un soir comme tous les autres, pleine de boue et avec ses longs cheveux blonds mouillés, sans faire un bruit, se glissant dans la chambre de ses parents. Ce fut la première fois qu'elle vit un pistolet.
Sa mère pleurait et criait de temps en temps, sous un homme habillé en noir qui la tenait par terre contra sa volonté. Le cadavre de son père, du moins le corps, puisque la tête était repartie dans les murs, reposait sur le lit, un pistolet dans la main. Elle sut ce qu'elle devait faire, même si personne ne lui avait dit, même si jamais elle avait vu un pistolet. Elle le savait. Un calme étrange lui prit l'âme, guidée par une voix inconnue, par un mirage, une illusion.
En silence elle approcha la main froide de son père, et lui prit le pistolet. Les coups de feu furent amortis par un orage, le corps mort de l'assassin tomba sur sa mère, encore sanglotante et blessée de mort, les balles avaient sortit du corps de l'homme pour atteindre sa mère. Et la petite la savait, elle savait qu'elle avait tué sa mère, même si elle n'avait pas voulut le faire. Avec le regard froid et gelé de quelqu'un qui a vécu une tragédie, elle approcha le cadavre de la femme pour lui prendre un collier, une croix en argent. La fille n'avait pas de foi, elle avait perdu toute référence au ciel ce même jour, cependant elle avait une mère, morte ou pas, et un seul moyen de s'en souvenir.

Quelques mois après une famille orientale la pris sous son charge, et elle découvrit Japon. Cependant ses yeux étaient gelés, et elle n'accepta jamais la femme que voulut remplacer sa mère, ni la nouvelle famille qu'on lui offrait. Nakiami n'aimait pas parler, ni rire, ni jouer, soudainement vielle dans un corps d'enfant. L'adolescence ne servit qu'à la séparer encore plus de sa nouvelle famille, époque dans laquelle elle découvrit que ses parent étaient des Yakuza dont leur but était de l'utiliser pour lui impliquer quelques crimes du passé. Ce fut la dernière grande révélation de sa vie, une nuit elle ne retourna plus chez elle.
Depuis, elle a construit un chemin à coups de feux dans lequel elle vit.