Destins Croisés
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 Ashura [Post-Apo]

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2 participants
AuteurMessage
Ashura
Dai Gurren-Dan
Ashura


Nombre de messages  : 421


Ashura [Post-Apo] Empty
MessageSujet: Ashura [Post-Apo]   Ashura [Post-Apo] Icon_minitimeDim 8 Nov - 22:48

Nom:
    Magdalena

Prénom :
    Ashura

Âge :
    23 ans

race :
    Mutant


Mutations :
    Deux oreilles, des griffes et une queue de chat, sans oublier quelques autres attributs venu droit d'un félin, une sensible amélioration de la vision nocturne, un bon équilibre et une certaine agilité. En raison de ma seconde paire d'oreilles j'entends mieux, du moins je peux capter les sons sur nue plus grande distance que la normale. Je n'ai pas peur de l'eau et j'ai un flaire exécrable... Voilà pour la mutation.


Physique :
    Non je n'ai pas la taille d'un chat, encore heureux... Je fais un bon mètre quatre-vingt et je suis aussi sec qu'un raisin passé au soleil du désert pendant dix jours. Élancé et pas très épais donc, j'ai juste ce qu'il faut de muscle pour assurer mon job. Car, oui, je suis mécano, et pas n'importe quel mécano. Je suis le mécano' d'un train très spécial. Ce titre me vient de trois choses, une certaine affinité avec la mécanique, mes griffes très pratiques pour les petits travaux, et mon agilité naturelle. Pour me décrire plus simplement, j'ai les yeux marron, rouge par temps ensoleillé et les cheveux balayés de châtains et de brun... Je suis un genre de chat de gouttière spécialisé dans la chasse dans le désert, sauf que je suis aussi motivé qu'un gland, donc je fais le mécano' et le reste je le laisse aux autres. Avec deux décennies de croissance, je me trouve plutôt mignon, et j'en profite, un grand brun ça fait toujours des ravages, sauf quand on voit mes oreilles de chat manqué et ma queue qui exprime mes émotions bien mieux que je ne le pourrais faire du visage... Donc pour résumé, je suis grand, élancé, à peine musclé (histoire de pas passer pour un cadavre ambulant) des cheveux longs, un peu trop, et les particularités d'un chat qui hante un humain qui mérite forcément pas d'être ainsi amoché. Les oreilles de chats c'est pas le pire, les griffes demandent un travail monstre, encore heureux que je peux les user sur la locomotive. Le crissement de mes ongles/griffes sur les pièces de métal récalcitrantes font fuir jusqu'aux monstres des sables qui osent approcher au mauvais moment. (Efficace quoi)


Mental :
    La première fois qu'on me voit, je donne l'impression d'un gars qui se fiche de tout, un grand brun qui aura été gâté d'un physique apprécié sauf quand on vise les mutations qui font de moi un monstre de foire. Adolescent c'était bien, je n'avais rien d'un chat, j'étais une belle gueule dans la cours de récrée' et j'attirais les gens à discuter facilement, à sourire facilement. Les filles tournaient autour de mois comme des abeilles autour d'un pot de miel, j'avais des amis à ce temps là, de ceux qu'on oublie plus tard mais qui nous laissent sur la langue un goût de nostalgie parce qu'en ce temps là on s'amusait bien. J'avais le sourire et je m'intéresse à plein de choses.
    Jusqu'au jour où les premières mutations se développèrent. Lentement, certes, mais quand des excroissances vous poussent dans le dos et sur la tête, quand vos yeux s'éclaircissent et prennent l'allure de fentes en plein soleil... ça a tendance à éloigner le monde. Alors, je suis devenu moins sociale, plus prudent, parce que, tout con que j'étais, je me doutais bien que ma vie était à présent en danger. Je dissimulais les prémices des mutations sous des vêtements, casquette sur le crâne et lunettes de soleil j'ai appris à voir le monde différemment depuis les bidonvilles de Katashura. Je souris moins, parce que je n'aime pas grand monde. Je suis méfiant et agressif lorsqu'on m'impose des volontés hors des miennes. En fait, j'ai pris progressivement le caractère d'un chat, mon territoire c'est une locomotive et les gens qui m'entourent n'ont aucun intérêt si ce n'est celui du présent. Je ne fixe pas d'avenir, je vis comme je le peux maintenant.
    Plus concrètement je suis solitaire et amical à la fois en présence de gens de confiance. Lunatique et plutôt calme je sors mes griffes uniquement pour ma passion : le Dune Express. Je suis mécanicien, un job qui me permet de bosser seul car personne n'est en mesure de m'aider. Je suis passionné de mécanique, depuis que j'ai gagné les bidonvilles je n'ai fais que ça. J'ai beau être solitaire, j'aime bien rendre service, sans le montré par orgueil... Enfin, comme tout chat, je suis taquin et sensuel... De grands mots pour dire qu'il existe une personne que j'aime embêter et que le sens du touché reste sensible pour ma nature féline *ou bien c'est dans ma tête et les hormones me jouent des tours*.


Histoire :
    Mon histoire commencera ainsi, je suis né il y a treize maintenant, j'ai 4 frères aînés, j'avais 4 frères, il ne me reste qu'un frère qui semble tout à fait normal, du genre bûcheur et bien sous tous rapports, et il y a moi, dernier né de la fratrie, quatrième spécimen de mutation dans cette famille qui semble les véhiculer mieux que le virus du rhume. À treize ans je remarquais sur mon crâne et sous mes reins de bosses qui devinrent des années plus tard la distinction physique qui signait mon arrêt de mort, l'exil social pour commencer...

    Treize ans et la faculté d'assimiler le fonctionnement et les faiblesse de tout ce qui ressemble à de la mécanique, ancienne ou récente. Pour moi, c'était une passion, un jeu qui m'entrainait tous les jours plus loin dans les bidonvilles à la recherches de petites choses ou de constructions intéressantes que je pourrais manipuler. Je crois que c'était ça, j'aimais toucher ces objets, j'aimais leur donner vie. Début de puberté, je séchais déjà les cours pour aller réparer ce que je pouvais, de l'argent facile à mes yeux, mais propre quoiqu'il arrive. Quand je rentrais à la maison, mon frère était là, sur le perron à m'attendre poings serrés et regard inquiet derrière ses lunettes aussi épaisses que des culs de bouteilles.
    Il était l'aîné de 11 mois, nous n'avions même pas réellement un an de différence, juste un an lunaire, un peu plus. Ce soir je n'y ai pas échappé. Il m'attendait encore, il faisait lourd assez pour qu'on devine que la nuit serait peuplée d'éclairs. Quand je suis rentré mains dans les poches pour qu'il ne me sermonne pas encore sur les saletés que je rapportais depuis la "décharge géante" dans laquelle je passais mes journées, il s'est littéralement jeté sur moi.
    -Non mais t'as vu l'heure ! Où t'étais passé, t'es jamais rentré aussi tard, tu crois que j'ai que ça à faire de t'attendre tous les soirs ?
    Je l'ai regardé de travers, comme le fond les gosses quand ils sentent qu'ils vont se taper dessus. Et c'est ce qu'on a fait ! On s'est battu jusqu'à ce qu'il m'enlève mon chapeau, et il se rendit compte bien trop vite à mon goût que je n'étais pas normal.

    Quand on a déjà perdu 3 frères à cause de mutations, parce que les deux premiers sont morts et que le troisième s'est enfui, voir son dernier frère, le plus jeune, pour qui le destin avait joué un vilain tour, s'en était trop pour lui. Il m'a regardé deux bonnes minutes la bouche ouverte à attendre que je parle, que je m'explique, comme si je devais avoir une bonne raison d'être différent.
    Je ne me suis pas rendu compte tout de suite que durant ces derniers mois les oreilles avaient commencé à prendre forme, alors quand il m'observait c'était de minuscules oreilles sans poils qu'il voyait. Il ne bougeait plus figé dans un état de perplexité qui anéanti toutes mes envies de lui faire avaler son appareil dentaire.
    Il s'est enfui dans la maison et s'est enfermé dans la chambre que nous partagions. Et je me suis assis contre le panneau de bois en attendant qu'il m'ouvre, qu'il me parle. Assis pendant des heures à angoisser, à flipper jusqu'au bout des cheveux parce que si mon frère m'abandonnait, j'étais déjà mort.
    Les parents rentrèrent un à un, ronchonnant comme tous les parents, je fus forcé de quitter mon poste de vigie et il n'y eut qu'au dîner que je revis mon frère, il ne parlait pas, ou très peu, il mangea aussi vite qu'il le pu et retourna s'enfermer dans la chambre. Une chance, la notre était au dernier étage, combles aménagées rien que pour nous, derrière la porte il y avait un petit escalier qui menait à la trappe permettant de rejoindre le grenier aménagé. J'ai attendu sur les marches toute la nuit, genoux serrés contre mon ventre, à sangloter en silence de peur d'avoir tout perdu.

    Le soleil se leva que je n'en sus rien dans le noir de cette petite cage d'escalier, la trappe grinça au dessus de ma tête et mon frère encore dans les brumes du sommeil trébucha sur moi qui patientais sur la dernière marche. Il se rattrapa de justesse sur la porte et ajustant ses lunettes discerna derrière sa vision encore flou que j'étais encore là à attendre qu'il veuille bien me pardonner de ne lui avoir jamais rien dis.
    Son silence persista des heures durant encore, à l'école, où, pour une fois je ne séchais pas les cours, où je fis connaissance avec des gens qui ma semblaient totalement inconnus. Je ne sais pas trop ce qui lui a pris, qui lui a soufflé cette idée à l'oreille, mais au beau milieu d'une pause où je le scrutais de loin, où nous nous dévisagions de loin, il vint me voir et l'air le plus sérieux du monde il me donna le meilleur conseil de toute ma vie.
    "Va-t-en. Pars avant qu'ils le sachent, avant que tout le monde le sache. Dégage de Katashura avant qu'ils ne viennent te chercher pour t'emmener et te tuer."
    Parce qu'il retenait ses larmes en serrant les poings de toutes ses forces, parce qu'il était blême comme il ne l'avait jamais été et aussi parce que sa voit trembla quand il me dit adieu, je sus combien il lui en coûtait de me dire de quitter sa vie.
    Je n'ai pas attendu plus longtemps pour obéir à ses ordres, je suis sortis du bâtiment et j'ai passé la barrière qui nous séparait du reste de la ville. Un jeu d'enfant quand notre détente surpasse, de peu encore mais assez tout de même, celle d'un adolescent normal. J'ai pris la fuite, et j'avais une journée pour m'éloigner le plus possible de Katashura, le plus possible d'Hélion et de tout ce que cette société incarne. J'ai fuis droit vers le désert avec un peu d'argent en poche, un maigre goûté dans du papier aluminium et le reste de ce que j'aimais trimballer sur moi quand je sortais jouer les mécaniciens de génie.
    Sauf que, comme j'avais séché la plus part des cours de sciences naturelles... J'étais pas trop au fait des monstres et de leurs faim dévorante... Alors j'ai appris à courir, j'ai couru si loin dans le désert que je crus ma faim arrivée, dévoré ou mort de soif, l'un ou l'autre, c'était du pareil au même...
    Sauf que dans le désert, il y avait ce que le destin m'avait réservé de mieux dans cette vie pourrie, le plus cadeau qu'on pouvait me faire et mon salue sans contestation possible.

    Comme une île sur la mer, j'ai trouvé un îlot pour me sauver de la noyade en plein désert, là où je ne voyais que les vestiges d'une voie de chemin de fer désaffectée depuis belle lurette, il y avait ce que je pris d'abord pour un mirage, j'en venais à croire que Dieu me jouais des tours, mais en fait, non... Je voyais un locomotive, un train, wagons compris, une merveille de technologie qui n'attendait que mes attentions pour revivre. J'ai survécu grâce à elle, parce que sans métal, je n'aurais jamais pu faire fuir mes monstres de poursuivant en faisant rugir mes griffe sur la tôle... Une merveille posée sur mon chemin, j'ai immédiatement su qu'entre nous se serait l'amour fou, inexorable, nous étions fait l'un pour l'autre.
    À 15 ans après avoir passé quelques temps à survivre de ce que je chassais d'instinct, de ce que je découvrais peu à peu des capacités d'un chat à taille humaine, à intelligence humaine, je me décidais à redonner une vie digne à ma nouvelle compagne.
    Je me suis forgé durant ces années de reconquête de mon train personnel, j'ai appris à dissimuler mes émotions aussi bien que mes différences, et de toute façon j'y étais bien obligé, si mon visage n'exprimait que la nonchalance qui va avec de paire avec les jeunes gens, ma toute nouvelle queue semblait décidé à me faire perdre mes moyens, alors mieux qu'un gosse avec une queue de singe, je cachais ce vestige totalement inutile encore de mes drôles de mutations et je retournais en ville. Durant ces années là j'ai grandis -encore heureux- et j'ai pris des coups autant que j'en ai donné, ma loco me fit perdre patience des centaines de fois avant que je ne me décide à chaque fois à me remettre au travail.
    Des années entière à travailler ce que je pouvais dans les bidonvilles pour amasser l'argent nécessaire à ma survie aussi bien qu'à dessiner un avenir convenable à ma nouvelle compagne qui, un jour, ronronnera quand je l'aurais enfin remise sur pieds, enfin, sur roues.

    Sauf que, je n'allais pas reconstruire une voie de chemin de fer spécial désert, et, je ne savais pas comment alimenter ma jolie machine pour qu'elle avance sans que je ne sois forcé de m'épuiser pour qu'elle fasse trois mètres... Les problèmes se succédèrent et j'appris plus de la mécanique de cette jolie dame que sur le reste du monde durant ces années flous où je ne vivais que pour ma maison dans le désert.
    Jusqu'à ce que je découvre un moyen de transformer ce train sur rail en train sur sable... Jusqu'à ce que je trouve de quoi faire avancer cet énorme machinerie, jusqu'à ce que j'attire sur moi l'oeil figé d'Hélion parce que je leur volais leur précieuses technologies, parce que j'avais décidé de faire de ma locomotive mon refuge à la pointe de la technologie du moment...
    Je me vante mais en fait, tout n'est qu'un malheureux hasard, ou plutôt, un bienheureux coup du sort.

    Le jour de mes dix huit ans j'ai tenté de retourné en ville, là haut je voulais voir mon frère savoir s'il allait bien, si tout allait bien pour lui et pour le reste de mon ancienne famille. Sauf qu'ils ne vivaient plus dans l'ancienne maison. Pourquoi est une bonne question, mais sur le chemin du retour, alors que je shootais rageusement dans le premier déchet à porter de patte, je croisais un type tout en costume noir, il me dévisagea un certain temps avant de... en fait, je n'ai pas vu ce qu'il a fait, j'ai eu l'impression qu'il allait sortir de sa veste une arme ou un truc dangereux alors je lui ai sauté dessus. Et dans la confusion je me suis dit que lui piquer sa mallette serait peut-être utile pour ma survie.
    Et disons que ça a été utile, mais plus pour la survie de ma maison dans le désert. Des plans compliqués sur un genre de système par roulement, sur un générateur électrique avec un tout un tas de pièces compliqués dont j'épargnerai à mon lecteur les noms. En clair la locomotive fonctionnerait en circuit fermé, plusieurs batteries alimenteraient les pistons qui armerait les roues qui feraient avancer la machine. Bon, c'était pas du grand luxe, on filerait pas à 200km/h, plutôt du genre 100Km/h si on pousse un peu tout ça... Mais c'était magnifique comparé à la fatalité de la voir reposer handicapée à vie sur le sable du désert...
    Un coup du sort qui n'avait été qu'un énorme coup de chance qui venait de redonner une nouvelle vie à ma locomotive et à la suite de wagon... Le Dune express était né.
    deux ans plus tard, à 20 ans la locomotive était presque prête, du moins elle l'était pour avancer mais pour ce qui est du confort... Je me servais depuis des années d'une vieille banquette pour dormir et d'un vieux caissons vide pour ranger quelques affaires et poser mes coudes quand j'avais besoin d'une table.
    Il me faudra plusieurs années pour rendre confortable plusieurs wagons, je me contentais de peu et m'amusais à faire ronronner ma jolie dame sur le sable autant que je le pouvais, loin de Katashura et de sa cloche de verre qui l'éloignait tant de la vie dehors. Et c'est un jour en vivant ma nouvelle vie hors du monde normal que je l'ai rencontré. Reel, celle qui fit de ma Dune Express, le QG des Sand Riders, la seule qui m'arrache un sourire quand je la vois et qui me donne l'envie de la pousser à bout quoiqu'il arrive.
    Mais tout ceci est une autre histoire.


[je mettrai à jour cette histoire si y a besoin en attendant que tu te charges de la tienne, Reel]
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MessageSujet: Re: Ashura [Post-Apo]   Ashura [Post-Apo] Icon_minitimeJeu 3 Déc - 15:38

Fiche validée, évidemment !

Re-bienvenue et re-Have Fun !
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